Vestiaires.

*Sean regarde Bastien et croise les bras*

Sean : ça dépend ce que vous appelez " rôle particulier ". On m'a envoyé dans plusieurs missions relativement risquées, et je suis l'empêcheur de tourner rond des opérations terroristes en territoire étranger. Dans mon pays d'origine, j'ai eus quelques jolies distinctions, et dans d'autres pays on me connait sous certains surnoms. Par exemple, en Colombie, on m'appelle El Angel de la Muerte, quand j'ai bousillé une usine d'armes qui avait été chopée par des rebelles, et que j'ai tué tous ceux qui avaient participés à cette opération. Mais en temps de guerre, hors opérations spéciales, je suis un simple soldat qui suit les ordres et qui tire sur ceux que l'on lui demande de tuer. Je suis une arme, et les Etats Unis peuvent correspondre au bras qui me manie. Voilà mon rôle.

*Sean fait une pause, avant de reprendre*

Sean : Et vous ? Vous faites parti de quel organisme ?

* Bastien écoute attentivement ce que lui raconte Sean. Il adore les histoires, que ce soit sous type de romans ou de forme oral. Il répond finalement à sa question. *

Bastien : Il y a certaines choses qu'il vaut mieux taire, surtout au sein de mon métier. Mais bon, je pense que je peux bien vous le dire. En fait, je travaille en freelancer, comme on pourrait dire dans votre métier, et j'ai beaucoup d'employeurs. Aussi, il m'arrive de travailler pour moi-même. Je me base sur les réseaux informatiques, afin de pouvoir infiltrer certains réseaux ou encore tout simplement un poste fixe, comme un ordinateur ou encore une console. La plupart du temps, c'est pas bien moral, même s'il faut avouer qu'il m'arrive de faire ça pour la bonne cause. Au final, je pense qu'on pourrait m'appeler pirate ou encore hacker, choisissez le nom qui vous convient le mieux.

* Il sort un bracelet de sa sacoche, qu'il montre à Sean. *

Bastien : Par exemple, rien qu'avec ça, je pourrais entrer dans un disque dur. Pas plus, cependant. Mais je peux aussi faire le café avec, ainsi qu'afficher l'heure.

* Gaby arrive, les regarde avec les mains posées sur les hanches .*

Gaby : Ces demoiselles ont faim mais la porte de la cuisine refuse de s'ouvrir. Les hommes pourraient-ils leur venir en aide ?

*Sean rit à ce que lui dit Bastien*

Sean : Meh, vous savez, y a pas mal de trucs dont j'ai pas le droit de parler, sinon le gouvernement états-uniens me considérera comme une menace pour la sécurité du pays et fera tout son possible pour m'éliminer.

*Sean sourit, et regarde la montre de Bastien. *

Sean : Le café, hein ?

*Gaby arrive, et Sean tourne la tête vers elle, avant de décroiser les bras*

Sean : Bon, on va vous donner un coup de main. Sinon on mange pas non plus, je pense.

*Sean jette un regard à Bastien, et se décolle du mur, avant de se diriger vers Gaby. *

Gaby : Merci ... Sinon, le réfectoire est désespérément vide et tout les systèmes électroniques sont désactivés.

Bastien : Ouaip, le café.

* Bastien attache sa montre à son poignet droit. *

Bastien : Votre porte, elle est normale, de type digitale ? Parce que si vous avez besoin d'un coup d'épaule, je n'y peux rien. Enfin, dans tout les cas, je vous suis. J'ai besoin de sucre je crois. Et c'est pas vraiment une blague cette fois-ci...

* Il tique au fait que tout les systèmes sont HS. *

Bastien : Bon bah, ça sera un coup d'épaule alors.

* Gaby sourit à Bastien, amusée de sa réflexion. Puis repart en direction du réfectoire.*

Sean : Je suis pas sûr qu'un coup d'épaule fasse l'affaire, mais pourquoi pas...

*Sean suis donc Gaby jusqu'au réfectoire. *